Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne (6 ETP)

Le répertoire de la sous-série 6ETP décrit le contenu des archives de l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne. Il a été achevé au moment de la célébration du bicentenaire de la création de l’école. Ces archives éclairent l’histoire de l’école, et de son enseignement ainsi que celle de ses élèves. Parmi eux figurent Benoît Fourneyron (1802-1867) inventeur de la turbine hydraulique ou Jean-Baptiste Marsaut (1833-1914) inventeur de la première lampe de sûreté de mineur.

La sous-série 6 ETP des Archives départementales de la Loire est consacrée aux archives de l’École nationale supérieure des mines de Saint-Etienne. Il s’agit de l’une des plus anciennes écoles d’ingénieurs françaises. Elle figure aujourd’hui parmi les plus prestigieuses. Cette sous-série comporte 606 articles mesurant au total 42 mètres linéaires. Ces articles concernent les archives de l’école depuis sa création jusqu’en 1971, date de fin de mandat du directeur Louis Neltner. Les archives postérieures à 1971 sont conservées à l’École des mines, à l’exception de quelques documents versés aux Archives départementales de la Loire.

L’étude de ces archives permet de retracer l’histoire et l’évolution de cette grande école depuis sa création en 1816 jusqu'en 1971. En effet, sont conservés les documents liés à la création, l’organisation et le fonctionnement de l’école.

Les principaux documents de l’École de 1816 à 1820 (projet de création de l’école, ordonnances, règlements, programmes, mémoires, bail de location du bâtiment…) sont retranscrits dans un registre appelé « Registre du bureau du directeur ».

Les registres de délibération du conseil d’administration témoignent de la vie de l’école de 1816 à 1977.

On peut suivre la scolarité des anciens élèves avec les dossiers et les registres les concernant. Ces documents contiennent les informations personnelles, les résultats, le classement, la date d’obtention du diplôme ainsi que des notes sur l'avenir professionnel de chaque élève.

Sont également conservés tous les dossiers d’organisation des concours d’entrée de 1881 à 1971.

Ce fonds est susceptible d’intéresser autant l’histoire industrielle que l’histoire sociale ou celle de l’enseignement et de la recherche, tant sur un plan local que national voire international (provenance des élèves, stages et visites de mines en France ou à l’étranger, etc.).

Vous pouvez consulter ci dessous l'inventaire qui décrit ces archives.