L’École de la Résistance sous surveillance

Le régime de Vichy est méfiant envers les enseignants.

Figures marquantes de la IIIe République, les instituteurs(trices) jouissent d’une réelle considération dans la société et ont une influence politique, d’autant qu’ils sont aussi souvent secrétaires de mairie. Ce sont de fervents républicains, pour beaucoup anticléricaux et pacifistes.

Vichy les accuse d’être antipatriotes et partisans de la gauche. Tout un arsenal législatif et répressif est adopté pour les contrôler, mais n’empêche pas les actes de Résistance en milieu scolaire

Répression et épuration du corps enseignant

Les enseignants tombent, comme tous les fonctionnaires, sous le coup de la loi du 17 juillet 1940 qui permet au gouvernement de révoquer toute personne qui paraît être « un élément de désordre ». Les militants des partis de gauche sont particulièrement visés. Sans être renvoyés, d’autres sont mutés

Les campagnes de promotions et d’avancements au sein de l’Education nationale sont aussi l’occasion, pour les autorités de Vichy, de commander des enquêtes de police sur le personnel des établissements scolaires.

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Résistances quotidiennes d'enseignants et d'élèves

Sans forcément s’engager dans une organisation de Résistance, nombreux sont les enseignants à manifester leur désaccord avec les autorités de Vichy dans leurs classes. Les documents conservés à ce sujet proviennent souvent de sources policières et témoignent tout autant de ces petits actes de résistance au quotidien que de la surveillance permanente du régime.

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