P. loc. : vé sã myà̩r.

L'église et le prieuré de Saint-Médard étaient, en 1225, à la collation de l'abbaye de La Chaise-Dieu. Le prieuré de Saint-Médard fut mis, en 1233, sous la dépendance du prieuré de Montverdun qui venait d'être réformé par La Chaise-Dieu, et ce fut dès lors, le prieur de Montverdun qui nomma à la cure de Saint-Médard.

A la fin de l'ancien régime, Saint-Médard est dit : village et paroisse en Forez, archiprêtré de Saint-Étienne, élection de Montbrison, justice de Chevrières et de La Ferrière. Le supérieur du séminaire de Saint-Charles de Lyon nommait à la cure comme prieur de Montverdun.

Il ne reste à Saint-Médard, à l'exception d'une tour, que peu de traces de l'ancien prieuré ; mais l'ancienne église de cette paroisse est fort jolie, bien conservée et remonte en partie au xii^e siècle.